Plan de sauvetage d’Atos,
Stoppons la cession de TFCo.
Pour faire des économies d’échelles, les sociétés font des Fusions & Acquisitions.
Les scissions, elles, génèrent une augmentation de frais de structure.
REMERCIEMENTS
aux ex-Atos pour leurs précieux conseils dans l’élaboration de ce plan.
Bertrand Meunier a présenté le 1er Aout un plan qui entraine Atos tout droit vers une procédure collective sous 6 mois, que beaucoup pensent impossible, mais qui n’a jamais été si proche.
Il faut donc un plan alternatif à celui du CA et qui réponde à plusieurs objectifs,
créateur de valeur,
non dilutif pour l’actionnaire
clair à comprendre,
qui évite le démantèlement
Mais avant tout, il faut que ce plan soit CREDIBLE
Non seulement notre plan est crédible,
mais c’est le seul qui puisse sauver Atos
===
REFOCUS NOT SPLIT
REFOCUS d’ATOS DANS SES COEURS DE MÉTIERS HISTORIQUES
CHANGEMENT DE GOUVERNANCE D’ATOS à L’AGE de novembre 2023
ABANDON IMMEDIAT DU PROJET DE CESSION DE TFCo et de l’AK
VENTE DE BDS A DES ACHETEURS SOUVERAINS
RECENTRAGE SUR L’EUROPE & SORTIE PROGRESSIVE DU MARCHÉ US
LA GENÈSE
Projet inspiré par la fronde réussie « Refocus Not Reset » en Juillet 2020 de Léon Bressler, fondateur d’Unibail Rodamco et de Xavier Niel qui a amené à l’éviction du président en place, Christophe Cuvillier.
Cette fronde s’étant traduite par une légère victoire (36%) sur le refus de l’AK (majorité des 2/3) et une très nette victoire (65%) sur l’entrée des 3 administrateurs frondeurs Bressler, Niel et Gaillardo.
Un petit rappel s’impose car c’est à notre connaissance le seul exemple de fronde actionnariale réussie par des minoritaires.
Fin Juillet 2020, en tout début de deuxième vague Covid, S&P dégrade la dette d’URW d’un cran. Entre les clients qui ont déserté les malls et des locataires ont fait défaut, Christophe Cuvillier propose, alors que le cours est déjà très bas, une AK de 3.5Md€ qui même au moment de l’annonce (et avant la baisse qui a suivi) est déjà dilutive de 50%, ET la vente d’actifs pour 3.5Md€. C’est le plan « RESET ».
Le problème est que la capitalisation boursière est à l’époque de 4Md€ et l’AK va diluer les actionnaire à 60% minimum, tout comme Atos. Donc très mauvais timing, tout comme Atos.
Et tout comme Atos avec BNP et JPM, 3 banques garantissent l’AK (dont GS… no comment…) , mais sans garantir un quelconque cours minimum bien-entendu. Elles s’engagent juste à acheter les actions nouvelles si les actionnaires refusent d’y souscrire comme pour Atos.
En face Léon Bressler et Xavier Niel s’unissent et proposent le plan « REFOCUS NOT RESET. » Ils expliquent que Cuvillier cède complètement à la panique sous l’enprise des banques vautour, quee le problème d’Unibail n’est pas le Covid, mais le rachat hors de prix de Westfield en 2018 pour 25 Milliards, et qu’il faut vendre une partie importante de cet actif, c’est-à-dire 7 milliards d’actifs presque tous ciblés aux USA, et le tout sans faire d’AK, pour sortir du marché USA où Westfield est un tout petit acteur, alors qu’il est n°1 en Europe.
Selon ce duo, la direction en place est totalement dans l’erreur, et le marché obligataire a toujours confiance en Unibail. Il n’y a donc pas besoin d’une AK terriblement dilutive.
Juste après le rejet de l’AK, pour bien enfoncer Cuvillier, Léon Bressler nommé au conseil de Surveillance lève 3 Md€ à 0.7% et l’offre est sursoucrite 5 fois. C’était donc un mensonge éhonté de Cuvillier que le marché obligataire était fermé pour Unibail.
Grace à la réussite de la fronde, on a pu matérialiser que Cuvillier tout comme Meunier, mentait comme un arracheur de dents.
Revenons un peu en arrière.
En parallèle, Bressler, Niel et Gallardo se présentent au conseil de surveillance et demandent la révocation de 2 membres avec un plan alternatif simple :
- annulation de l’AK
- augmentation des cessions d’actif, sortie du marché US
- changement de gouvernance avec l’entrée de 3 administrateurs et dont on a bien compris que In Fine cela signifiera le départ de Cuvillier
Ce plan est expliqué avec pédagogie sur les plateaux TV par Léon Bressler et Xavier Niel.
L’AK est rejetée de peu (2%) mais la nomination des administrateurs est soutenue par les fonds (65%). Après 3 ans, 60% des cessions envisagées ont été réalisées, la confrontation de la pratique à la théorie a été réussie. La dette nette est redescendue de 25.5 à 20.5Md€ et Unibail va utiliser l’intégralité du résultat de 1.5Md€/an pour continuer le désendettement dans les 3 prochaines années jusqu’à ramener à dette à 15Md€, niveau d’avant le rachat de Westfield.
Inspirons nous de cet exemple !
- Un projet simple,
- facile à comprendre,
- soutenu par une communication pédagogique dans tous les médias (TV, Radios, presse écrite)
- Projet réussi grâce à la fédération et la mobilisation des 90% des petits porteurs qui ne représentaient que 30% du capital.
La suite dans les prochaines heures ou prochains jours.